Le mercredi 17 octobre, l’APOH organisait une nouvelle soirée d’informations sur le danger des écrans. Orthophonistes, étudiants en orthophonie, enseignants, médecins, puéricultrices et infirmiers étaient présents.
Dans un premier temps, Clémantine, orthophoniste et présidente de l’APOH a présenté les données actuelles concernant la place que peuvent prendre les écrans dans la vie des enfants et adolescents ainsi que leurs répercussions sur le développement de ces derniers. Ces propos ont été illustrés par des extraits de dessins animés dit « éducatifs » ou encore par le témoignage du Docteur Ducanda, ou d'une psychologue belge parlant de la télé dans les maternités.
Dans un second temps, trois membres de la PMI de Sète nous ont exposé les différentes actions de prévention mises en place dans leur secteur et leurs résultats. Que ce soit pour leur défi sans écran « Quatre jours pour faire autrement » ou encore pour les débats qu’elles ont menés dans différentes écoles « Nos enfants et les écrans, parlons-en ! », les résultats se sont toujours montrés concluants. Motivées par ces derniers, ces actions seront reconduites bientôt.
Enfin, Auxane Bertrand, étudiante en dernière année (5eannée) dans le centre de formation en orthophonie de Montpellier, a pu proposer le « Défi (presque) sans écran », sujet de son mémoire de fin d’études. Construit comme un défi à la carte, ce défi propose des outils pratiques et ludiques (livret d’activités, bibliographie jeunesse et adulte sur le thème des écrans, recettes, idées de jeux, affiches) comme alternative aux écrans pour les familles suivies par les orthophonistes de la région.
Durant toutes ces présentations, une libraire montpelliéraine (Librairie Fiers de lettres) a tenu un stand avec divers livres sur le thème des écrans, pour enfants et adultes.
Tous les participants ont pu repartir avec des affiches de prévention, le livret « Objectif langage » ainsi que des kits pour mettre en place le « Défi (presque) sans écran ».
Nous remercions Jennifer, Auxane, Jeanne et Anne-Sophie, étudiantes en orthophonie pour la rédaction de cet article.